Expression traduisant un grand désordre et dans le cas présent la dévastation des parcs par les tempêtes. Mes viviers sont à besas !
Vendre des huîtres à châ’ine: vendre des huîtres séparées les unes des autres et non pas en paquets.
Troisième stade des travaux ostréicoles, ayant pour but d’améliorer la présentation, le goût et la couleur des huîtres. Les innombrables claires de la région de Marennes permettent de réaliser un affinage parfait.
Celui qui affine les huîtres.
Écoper.
Ancien nom du casier.
Les Charentais parlent de l’ancre de leur bateau au masculin : un ancre, un anque.
Faire des huîtres à l’année : l’expression recouvre plusieurs réalités. Il peut s’agir d’huîtres commercialisées durant la deuxième campagne qui suit l’année de captage (fin 2011, début 2012 pour les huîtres captées en 2010) ou d’huîtres n’ayant subi qu’une année d’élevage dans les parcs après le détroquage. Dans tous les cas la formule est trompeuse puisque les coquillages ont au minimum 18 mois.
Expression signifiant « à même le sol ». Captage à plat, élevage à
plat (par opposition à captage et élevage surélevés).
Arrimer les manes : les déposer en rangs (rime) sur une ou plusieurs épaisseurs dans une embarcation.
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Etablissement où les huîtres sont travaillées par les petits ostréiculteurs.
Séparer selon la taille.
Laps de temps durant lequel les huîtres font l’objet de transaction. Pour le capteur de Port-des-Barques, la campagne correspond à la période de pêche sur les pierres et à la vente aux éleveurs. Pour l’expéditeur la campagne n’est autre que la période de consommation (mi-septembre, mi-avril).
Embarcation principale à moteur, identique au batâ. Pron. : canot’.
Première phase des travaux ostréicoles qui consiste à recueillir les larves d’huîtres sur des supports artificiels.
Celui qui se livre au captage des larves d’huîtres. Voir expéditeur. Rem. : S’emploie peu, sinon pour classer les professionnels. A quelquefois pour synonyme naisseur.
Petite plaque d’ardoise fine entrant dans la composition de certains collecteurs.
Caisse grillagée, plateau couvert en métal ou en matière plastique, utilisés pour l’élevage surélevé des huîtres.
Embarcation à fond plat.
Bâti (en bois ou en métal) sur lequel sont déposés les collecteurs ou les casiers. Les chantiers métalliques sont formés de plusieurs tronçons
ou tables faciles à déplacer./ Bordure d’une claire.
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Collecteur composé de vieilles coquilles d’huîtres enfilées.
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Type de collecteur constitué de barres de fer rond cintrées,
imbriquées les unes dans les autres, et dont l’ensemble a une forme de cloche.
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Tout matériau (ardoise, bois, coquille, fer, pierre, plastique, tuile, etc.) immergé par l’ostréiculteur pour carter les larves d’huîtres.
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Plateau en bois ou en matière synthétique, muni de deux bras (fixes ou amovibles), que l’on fait glisser sur la vase pour transporter les mannes d’huîtres. Rem. : La commode est également utilisée pour vider les mannes d’huîtres avant d’éparer celles-ci dans les claires. Comportant deux fentes latérales à usage de poignées, elle servait autrefois de « récipient » pour transvaser l’eau du ruisson ou d’une claire voisine dans une claire à
sec. Commoder les huîtres (rare) : les transporter à l’aide d’une commode.
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Groupe de 5 huîtres servant d’unité pour le dénombrement des coquillages au moment de l’emballage. Rem. : Lorsqu’elle s’interrompt pour tenir une conversation, la personne qui emballe répète régulièrement le numéro du dernier compte placé dans le colis.
sec. Commoder les huîtres (rare) : les transporter à l’aide d’une commode.
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Parcelle du Domaine Public Maritime confiée à un ostréiculteur pour une durée limitée moyennant une redevance annuelle. Rem. : Dans les conversations courantes ce mot s’emploie peu, on lui préfère vivier et parc, sauf pour parler de certaines parcelles qui ne sont pas des parcs d’élevage (concessions pour le captage en bordure de la Seudre).
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Qui a rapport aux coquillages et plus précisément à leur culture.
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Celui qui pratique la culture des coquillages.
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Ensemble des procédés visant à favoriser la multiplication et la croissance des coquillages, et à parfaite leurs qualités gustatives. La conchyliculture charentaise se subdivise en : ostréiculture et mytiliculture
(culture des moules). Rem. : Conchylicole, conchyliculteur et conchyliculture sont plutôt du langage administratif.
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Collecteur composé de coquilles d’huîtres enfilées. Syn. : brin.
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Collecteur en matière plastique de forme circulaire.
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Toute embarcation de petit modèle. Var. : courlin.
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Gisement naturel d’huîtres. On dit d’un vivier sur lequel les huîtres, très serrées, présentent des pousses remarquables : c’est un vrai crassat.
Rem. : Au chapitre 1 le mot a été employé dans son acception arcachonaise
« terre vaseuse découverte à marée basse ».
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Ostréiculteurs en culottes de cheval : l’expression, plutôt péjorative, désignait quelques expéditeurs importants qui, selon leurs adversaires, étaient plus souvent à terre que sur les parcs et dont la situation florissante s’extériorisait par le port de culottes de cheval.
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Repousser avec les mains ou une perche une embarcation qui risque d’en heurter une autre. Déborder la pinasse.
Ébarber un panier : couper au sécateur les tiges de fougère ou de paille que la couche de bourre laisse dépasser à l’extérieur.
A propos d’un parc garni d’huîtres ; travailler sa surface pour rendre sa distribution en huîtres régulière.
Seconde phase des travaux ostréicoles, aboutissant à la production d’huîtres de taille marchande mais non affinées. Rem. : Il est logique de considérer que l’élevage commence au moment où l’ostréiculteur doit modifier la position des appareils de captage et parfois les transporter dans d’autres parcs pour favoriser la croissance des jeunes huîtres. A l’intérieur de l’élevage on peut distinguer le demi-élevage et l’élevage proprement dit. Pour l’Administration
« le demi-élevage s’entend de la phase de production qui s’étend depuis la pêche des collecteurs sur les terrains de captage jusqu’au détroquage des huîtres en vue de leur mise en vente ou de leur élevage, l’élevage proprement dit allant du détroquage à la pêche des huîtres de taille marchande dans les parcs ». Mais la délimitation des deux séquences prête à discussion et les professionnels eux- mêmes ne donnent pas toujours le même sens aux expressions demi-élevage, huîtres de demi-élevage./ Prix à l’élevage : prix auquel se font les transactions entre éleveurs (éleveurs « purs » ou éleveurs-affineurs) et les expéditeurs.
Emmailloter des huîtres : se dit parfois pour emballer. Ce verbe traduit bien les précautions prises au cours de l’opération.
Répandre des huîtres dans un parc ou dans une claire en assurant leur répartition régulière grâce à un tour de main judicieux. Eparage./ Eparer un vivier de pierres : défaire les tas et espacer les pierres collectrices après la saison de captage.
Boucler son budget de justesse, faire une campagne en réalisant de médiocres bénéfices. Rem. : L’augmentation des charges et la stagnation du cours des huîtres à la production font que beaucoup d’ostréiculteurs doivent se contenter d’étaler.
Quatrième et dernière phase des travaux ostréicoles, caractérisée par le tri et le calibrage définitifs, le conditionnement et l’acheminement des huîtres vers le consommateur./ Prix à l’expédition : prix au départ des Centres de production.
Autrefois : celui qui vivait exclusivement de la pêche, souvent illicite, des coquillages dans les chenaux. Actuellement : personne qui vit de menus travaux ostréicoles.
Remplir (involontairement !) ses bottes d’eau en travaillant dans un parc qui n’est pas découvert par la marée. Se gauger
Manœuvre une embarcation au moyen d’un seul aviron qui prend appui dans une entaille ménagée à l’arrière de l’embarcation.
« le demi-élevage s’entend de la phase de production qui s’étend depuis la pêche des collecteurs sur les terrains de captage jusqu’au détroquage des huîtres en vue de leur mise en vente ou de leur élevage, l’élevage proprement dit allant du détroquage à la pêche des huîtres de taille marchande dans les parcs ». Mais la délimitation des deux séquences prête à discussion et les professionnels eux- mêmes ne donnent pas toujours le même sens aux expressions demi-élevage, huîtres de demi-élevage./ Prix à l’élevage : prix auquel se font les transactions entre éleveurs (éleveurs « purs » ou éleveurs-affineurs) et les expéditeurs.
Opération qui consiste à ratisser les parcs pour extraire les huîtres de la vase et briser partiellement la bordure trop mince de leur coquille./ Action de gratter les ardoises, les pieux, etc.
Outil métallique de forme triangulaire servant à nettoyer la coque des bateaux./ Râteau utilisé pour gratter les huîtres dans les parcs./ Lame métallique emmanchée employé pour détacher les huîtres d’un support plat.
Ratisser les parcs./ Gratter les ardoises, les tuiles : en détacher les paquets d’huîtres à l’aide d’une gratte.
Ensemble des petites huîtres, encore en paquets, provenant du grattage des pieux et des cartelettes d’ardoise.
Embarcation annexe constituée par un vaste plateau flottant.
Poteau en bois peint planté par l’administration en des points caractéristiques : balise de charret, balise de Jéac./ Branche longue et souple utilisée pour délimiter les parcs.
Type de collecteur constitué de barres de fer rond.
L’expression Bassin de Marennes-Oléron, assez mal adaptée à la configuration du plan d’eau, largement ouvert au nord et au sud, fait essentiellement référence à l’entité économique que forment les différents sites de production./ Le mot bassin est quelquefois employé notamment dans les publications scientifiques, pour désigner le coureau d’Oléron, par opposition à l’embouchure de la Charente et de la Seudre.
Bateau, embarcation principale à moteur fixe, tractant un nombre variable d’embarcations annexes.
Pièce de bois que l’on dispose à la verticale le long du flanc d’un bateau en eau pour éviter qu’il ne se couche à marée descendante.
Bâti soutenant les collecteurs immergés. Rem : Le mot est quelquefois réservé aux installations en bois.
Boguet à douer : pelle en bois utilisée pour travailler la vase et entretenir les brochures de claires./ Boguet à essentiner : écope./ Boguet à laver : le même que le précédent ; il sert à projeter de l’eau sur des mannes d’huîtres, des collecteurs encrassés, etc./ Pron. : boguet’.
Pièce de bois servant à obturer la buse d’alimentation ou de vidange d’une claire ou d’un réservoir.
Couche de végétaux secs (paille, foin, fougère, etc.) ou humides (varech), placée dans les colis d’huîtres pour amortir les chocs. Rem. À l’époque de la plate, les expéditeurs veillaient à couper les croûtons (tiges dures) des fougères pour ne pas blesser la coquille des huîtres.
Ce terme, encore très répandu dans l’esprit des consommateurs, n’a plus cours localement pour désigner un panier ou un cageot d’huîtres BOUT :Cordage, amarre. Pron. : bout’.
Brancard servant à transporter les mannes d’huîtres.
Boyarder les huîtres : transporter des mannes d’huîtres, en général par groupe de quatre, à l’aide d’un boyard. Rem. : Cette méthode n’est employée aujourd’hui que pour des claires dont les abords ne permettent pas l’usage d’une brouette.
Collecteur composé de cartelettes d’ardoise ou de coquilles d’huîtres enfilées. Syn. : brasse, broche, collier, cordée./ Le beau brin : les jolies
huîtres. Retirer le beau brin.
Dédoubler les pieux : voir développer./ Dédoubler les poches, les casiers : prélever une partie du contenu des poches ou des casiers dont les huîtres ont poussé plus que prévu et mettre cet excédent dans d’autres poches ou d’autres casiers.
Bassin cimenté dans lequel les huîtres sont mises à dégorger, à rejeter la vase de leurs coquilles.
Déligner un abotteau : procéder à une ultime retouche, à l’aide d’une ferrée, sur un abotteau en cours de construction.
Couteau à forte lame utilisé pour détroquer les huîtres. Pron. : démanchoère. Syn. : curette, pêchoire.
Ces démanchoires possèdent une petite lame supplémentaire, perpendiculaire à la lame principale Ce talon sert taper encertains endroits du paquet d’huîtres pour faciliter leur décollement.
Ol a d’meuré : expression désabusée des Bourcefrançais lors d’une baissance d’eau médiocre.
Défaire les paquets que forment les huîtres, collées les unes aux autres. Pron. : dépaqu’ter.
Vaincre la résistance de la vase, extirper de la vase./ Désaper une embarcation : disjoindre les planches du fond (en y sautant brutalement, par exemple) et créer une voie d’eau.
Séparer les huîtres de leurs supports, décoller les coquillages soudés les uns au autres. Ces deux actions complémentaires peuvent être simultanées ou dissociées. Var. : détroqueter (détroqu’ter). Syn. : démancher, démolir. Rem.: Selon les lieux, détroquer et ses synonymes sont réservés à l’une ou à l’autre des deux phases du détroquage.
Prélever la vase au pied de l’abotteau et la reporter sur celui-ci dans un double but : recreuser la doue, consolider l’abotteau. Douer à terre perdue : creuser la doue sans lisser la bordure de la claire. Rem. : Les ostréiculteurs disent plus fréquemment douer aux claires que douer les claires.
Cage métallique, ouverte à une extrémité, que les bateaux traînent sur les gisements naturels pour en détacher les huîtres et les ramener à la surface.
Outil à lame coupante, étroite et haute, destiné à travailler la vase.
Bêche étroite, légèrement incurvée, servant à l’entretien des claires. Rem. : En raison de sa grande utilité dans les salines, la ferrée était autrefois surnommée « clé du marais ». Naguère les meilleures ferrées étaient celles de Saint-Just.
Grillage entourant les parcs. Dégager les fils : enlever et répartir les huîtres tassées contre les grillages.
Opération analogue au grattage, qui se pratique soit à marée basse en actionnant la herse au moyen d’un treuil, soit à marée haute en tractant l’appareil derrière le bateau.
Installer un parc : y faire les travaux de nettoyage et d’aplanissement nécessaires pour le rendre propre à l’éparage de la
garniture./ Installer une dérase : la réparer avant la remise en eau de la claire.
Pension versée aux inscrits maritimes. Attendre ses invalides : attendre l’âge de la retraite.
Tige de bois, étrier en métal ou en matière plastique, inséré entre les éléments des paquets de tuiles ou de pieux pour que la fixation des larves s’effectue sur toutes les faces des éléments./ Morceau de tuyau plastique d’une dizaine de centimètres de long, enfilé, sur les cordées, entre les cartelettes d’ardoise ou les coquilles St-Jacques, soit avant le captage, soit en remaniant les collecteurs, quelques mois plus tard, afin que les jeunes huîtres puissent sedévelopper sans se gêner mutuellement. Syn. : séparateur
Collecteur en matière plastique ayant la forme de rubans plats de 1,20 m environ.
Embarcation annexe de 12 à 20 pieds de long, très effilée. Rem. : La lasse s’emploie sur les côtes d’Oléron et de Marennes à l’embouchure de la Charente./ Synonyme de pinasse.
Quantité d’huîtres que l’on peut laver dans un panier en fil de
fer. Donner une lavée d’huîtres.
Action de pêcher des huîtres./ Quantité d’huîtres pêchées. A rapprocher en ce sens de passée.
Lever des collecteurs : les retirer des berceaux après la phase de captage./ Lever des huîtres : les pêcher.
Petite faux.
Panière métallique ou en plastique pour transporter les huîtres entre les différents lieux de culture./ Le contenu d’une manne, soit une vingtaine de kilogrammes.
Panier rond, en osier, de grande contenance, utilisé autrefois pour l’expédition des huîtres.
Autrefois, petit panier carré, en osier, pour l’expédition./ Aujourd’hui, petite manne métallique.
Marteau à deux tranchants pour décoller les huîtres des rochers.
Le mot désigne, outre les pierres garnies d’algues, la technique de remplacement qui fait appel à des sacs plastiques découpés en lanières.
Culture des moules.
Association pour une culture de terroir, à partir des réalités du milieu côtier, du respect de ses qualités et de la transmission des savoir-faire traditionnels.